Elle a supervisé la production canadienne d’appareils Hawker Hurricane à l’usine de la Canadian Car & Foundry durant la Deuxième Guerre mondiale. Le Hawker Hurricane était l’un des deux principaux avions-chasseurs utilisés par les pilotes canadiens et alliés durant la bataille d’Angleterre. Cette Minute du patrimoine suit Elsie MacGill dans son rôle d’ingénieure en chef supervisant la production de ces appareils importants.
Pour plus d’informations au sujet d'Elsie MacGill, veuillez S.V.P. visiter l'Encyclopédie canadienne.
Racontée des points de vue du lieutenant canadien Wilf Gildersleeve du régiment des Seaforth Highlanders et de Marguerite Blaisse, une civile néerlandaise, cette Minute du patrimoine commémore le sacrifice des Canadiens qui se sont battus et célèbre le lien qui s’est créé entre le Canada et les Pays-Bas.
Pour plus d’informations au sujet de la libération des Pays-Bas, veuillez S.V.P. visiter l'Encyclopédie canadienne.
Le jour J, tel qu’il allait par la suite être nommé, a été la plus grande invasion amphibie de tous les temps et a mené à la libération de la France tout en marquant le début de la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Cette Minute du patrimoine raconte l’histoire d’Archie MacNaughton, un major de 47 ans, vétéran de la Première Guerre mondiale et leader de la Compagnie A du North Shore New Brunswick Regiment. Notre histoire est un hommage aux soldats canadiens qui se sont battus lors du jour J: des gens ordinaires plongés dans des circonstances extraordinaires.
L’une des plus grandes batailles de l’histoire du Canada est sans doute celle de la crête de Vimy, qui débuta le 9 avril 1917. La bravoure et la vaillance des Canadiens menèrent à la victoire des Forces alliées. Cette bataille est considérée comme le point tournant de la Première Guerre mondiale.
La crête de Vimy était un bastion très difficile à percer. C’est là que la ligne fortifiée allemande d’Hindenburg croisait leurs principales tranchées menant vers le nord à partir de la côte 70, près d’Arras, en France. Les fortifications allemandes comportaient trois rangs de tranchées, du fil barbelé et de profonds tunnels. La pente naturelle de la colline offrait peu de protection aux troupes alliées. Les tentatives des Français pour prendre la ligne tout au long de l’année 1915 échouèrent, causant la mort de près de 150 000 soldats français. Lorsque l’armée britannique releva les Français en mars 1916, elle fut repoussée avant de pouvoir planifier une grande attaque. Le but principal de la bataille de la crête de Vimy était de percer les lignes allemandes, qualifiées d’impénétrables.
Pour la première fois au cours de la Première Guerre mondiale, les quatre divisions canadiennes combattirent sur le même terrain. Elles étaient dirigées par Sir Arthur William Currie, qui fut le premier commandant canadien du Corps d’armée canadien. Le commandant Currie tint à garder les divisions canadiennes ensemble, plutôt que de les combiner aux unités britanniques. C’était la première fois que les Canadiens combattaient ensemble, et ils remportèrent une superbe victoire en obligeant les Allemands à battre en retraite.
Tôt le matin du 9 avril 1917, 20 000 soldats attaquèrent dans une première vague de combats. Au cours de l’après-midi, les deux lignes de front furent prises par le Corps d’armée canadien. Le 12 avril, toute la crête était sous le contrôle des alliés. Lorsque la côte 145, le sommet le plus élevé de la crête, tomba, l’opération fut considérée comme un succès retentissant. La crête demeura entre les mains des alliés pour toute la durée de la guerre.
Cependant, le bilan de la bataille de la crête de Vimy fut très lourd : on y dénombra 10 602 soldats blessés, dont 3 598 morts au combat. Du côté allemand, on compta 20 000 soldats blessés ou tués. Au cours de cette seule campagne, quatre Canadiens obtinrent la Croix de Victoria et tout le contingent canadien fut honoré pour sa bravoure.